Un
regard neuf et documenté sur la « guerre en dentelles » Dans la presse |
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Rocoux 1746 Laurent Vergez |
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ISBN
978-2-37397-004-3 format 160 x 240 300 pages + hors texte noir et blanc 8 pages prix public TTC 20 € |
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Le
texte « La guerre en dentelles » : cette expression, que nous devons à Voltaire, renvoie toujours aux mêmes images, popularisées par Fanfan la tulipe sur le grand écran : splendeur des uniformes, courtoisie des échéanges et batailles livrées devant un public choisi, dames et gentilhommes désoeuvrés… Et pourtant ! quelle que ce soit l'époque, la guerre n'est ni une partie de plaisir, ni un spectacle. Louis XV, le soir de Fontenoy, ne donne-t-il pas à son fils le Dauphin une leçon de tempérance à la vue de l'horreur du champ de bataille : « Voyez tout le sang que coûte un triomphe. Le sang de nos ennemis reste le sang des hommes. La vraie gloire, c'est de l'épargner » ! Un an après, les combats sont toujours aussi rudes. Si elle est moins connue que Fontenoy, la bataille de Rocoux est tout aussi représentative de ce que sont les affrontements pendant la Guerre de Succession d'Autriche. Ce sont les mêmes protagonistes, les mêmes armes, la même tactique. Maurice de Saxe domine par son génie et par la puissance de ses troupes. Point d'échange courtois ou de citation célèbre, mais une violence omniprésente à l'image des fantassins français qui chargent « baïonnette au canon » pour être plus efficaces. Peut-être encore plus que Fontenoy, la bataille de Rocoux mérite donc d'être connue. Il convient donc " d'ausculter " ce que l'historien John Keegan appelle l'anatomie de la bataille de Rocoux : son contexte, les forces en présence, la bataille en elle-même. Comme les dames en dentelles du XVIIIe siècle, soyez curieux, prenez vos sièges et bonne lecture ! L' auteur Titulaire d'un master en histoire militaire moderne, Laurent Vergez est aussi diplômé de l'école du Louvre. C'est en 2003 qu'il a commencé à s'intéresser à la « Guerre en dentelles » en présentant un mémoire de maîtrise sur la bataille de Rocoux, poursuivant ensuite en DEA sur la tactique de la cavalerie pendant les guerres de Succession d'Autriche et de Sept ans. Ancien officier dans l'armée de Terre, il a occupé le poste de conservateur adjoint au musée de la Cavalerie de Saumur entre 2010 et 2015. |
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